De Europese Unie moet duidelijkheid scheppen!

L'Union Européenne doit clarifier sa position!

Sur demande de la Coordination pour la levée du blocus contre Cuba, Kathleen Van Brempt a - au début de cette année- posé une question à F. Mogherini (voir la Newsletter 9). La réponse laisse encore beaucoup de questions ouvertes. C'est pourquoi Bart Staes (Groen!) conjointement avec des membres du Parlement d'autres partis vont introduire à la Commission de l'Union Européenne, une série de questions réclamant une clarification :

a. Mogherini a répondu que la question de l'embargo américain contre Cuba est régulièrement évoquée par l'Europe dans les contacts avec le Gouvernement américain et le Congrès. Elle confirme que l'accord de 1998 (UE-US Summit London, May 1998) est toujours respecté jusqu'à ce jour par les Etats Unis, également sous le présent gouvernement. Cet accord prévoit la suspension des effets négatifs du blocus pour les entreprises et organisations non américaines (loi Helms-Burton). Bien que les Etats Unis aient prolongé la suspension de dite loi, reste à savoir comment il est possible que des entreprises et des banques européennes reçoivent encore des sanctions élevées pour leurs soi-disant transgressions au blocus !

b. Il faut avant tout se poser la question suivante : quelles sont les mesures que prend (ou peut prendre) l'Europe/la Commission européenne/le Parlement Européen pour donner aux entreprises, aux banques , aux ONG et aux citoyens, la garantie qu'ils puissent -sans crainte de sanctions américaines - nouer des relations commerciales et financières avec Cuba.

c. Madame. F. Mogherini met la responsabilité d'entreprendre des démarches chez des gouvernements nationaux. Nous risquons d'être dans un cercle vicieux : les gouvernements nationaux, eux, se tournent vers l'Europe et vice versa. C'est pourquoi, il est nécessaire que l'Union européenne offre un cadre juridique fort à ses états membres, aux entreprises, aux ONG et aux citoyens qui leur permettent d'établir des relations normales avec Cuba.

A suivre !  

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Op vraag van de Coördinatie voor de opheffing van de blokkade tegen Cuba heeft Kathleen Van Brempt begin dit jaar een parlementaire vraag aan F. Mogherini gesteld (Nieuwsbrief nr. 9). Het antwoord laat nog vele vragen open. Daarom zal Bart Staes (Groen!) samen met parlementsleden van andere fracties binnenkort een brief aan de Commissie van de Europese Unie stellen met een aantal vragen tot verduidelijking.

Mogherini antwoordde dat de EU de kwestie van het VS-embargo tegen Cuba geregeld ter sprake brengen in hun contacten met de Amerikaanse regering en het Congres. Zij bevestigt dat het akkoord van 1998 (UE-US Summit London, May 1998) tot op heden geëerbiedigd wordt door de VS, ook onder de huidige regering. Dit akkoord voorziet in de opschorting van de negatieve effecten van de blokkade (de wet Helms-Burton) voor niet-Amerikaanse bedrijven en organisaties. Als de VS inderdaad de opschorting van genoemde wet heeft verlengd, dan blijft de vraag hoe het mogelijk is dat Europese bedrijven en banken sindsdien nog altijd hoge boetes opgelegd krijgen voor zogenaamde overtredingen van de blokkade! 

Bovendien moet de volgende vraag gesteld worden: welke maatregelen neemt (of kan nemen) Europa / de Europese Commissie / het Europees Parlement om Europese bedrijven, banken, ngo's en burgers de garantie te geven dat zij -zonder schrik voor VS-sancties- commerciële en financiële relaties met Cuba kunnen aangaan? 

Mevr. F. Mogherini legt verder de verantwoordelijkheid om stappen te ondernemen bij de nationale regeringen. Zo dreigen we in een vicieus cirkeltje te belanden: de nationale regering die naar Europa kijkt, en omgekeerd. Daarom is het nodig dat de EU aan de lidstaten, de bedrijven, de ngo's en de burgers een stevig juridisch kader biedt, waarbinnen deze normale relaties met Cuba kunnen aangaan.

Dialoog tussen EU en Cuba gaat van start

Le dialogue entre l'Union Européenne et Cuba démarre.

(extrait de la newsletter de l'Association Cuba Coopération France) .Des journées bien chargées pour la diplomatie cubaine. En effet, première étape pour le Ministre cubain des Affaires Étrangères Bruno Rodriguez : le siège à Bruxelles de l'Union Européenne. Ce Mardi (15 05 18) réunion particulièrement importante, du tout premier Conseil conjoint UE/CUBA visant à promouvoir les relations bilatérales, après l'entrée en vigueur le 1er novembre 2017 de l'accord de dialogue politique et de coopération, signé par les deux parties en 2016.

Lors de cette rencontre présidée par le Ministre cubain et par la Haute représentante de l'Union Européenne pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, il s'agissait, face à la politique protectionniste de Donald Trump de montrer concrètement les portées de cet accord et le mettre en œuvre. Et ce fut le cas. Un accord de coopération en vue de promouvoir les énergies renouvelables à Cuba a été signé avec un financement de 18 millions d'euros. Lors de la conférence de presse qui a suivi cette signature, la haute représentante de l'UE a expliqué que la préparation d'un autre accord axé sur la sécurité alimentaire et l'agriculture durable est en cours, en plus de la promotion des échanges dans le cadre de l'Année européenne du patrimoine culturel. Elle a souligné que de nouvelles opportunités sont offertes pour stimuler l'investissement et le commerce et permettre de mieux soutenir le processus de mise à jour du modèle économique et social cubain et contribuer au développement durable du pays.

Pour sa part, Bruno Rodriguez a montré que le blocus imposé par les États-Unis à Cuba "continue de représenter le principal obstacle au plein développement des liens économiques et commerciaux entre l'UE et Cuba". En termes de relations avec l'UE, il a estimé que les conditions sont favorables pour continuer à élargir les liens existants. « Cela montre la capacité de construire des espaces de dialogue et de coopération pour un bénéfice mutuel et dans le but de privilégier les éléments qui nous unissent sur ceux qui nous différencient »

Lors de cette visite à Bruxelles le Ministre cubain a été reçu par son homologue belge, Didier Reynders.

Les 28 pays de l'UE sont les principaux investisseurs étrangers à Cuba, principalement dans les secteurs du tourisme ou de la construction. Les importations de marchandises cubaines en 2017 sont évaluées à 471 millions d'euros et les exportations sur l'île à 2,094 milliards.

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Bron : Nieuwsbrief van de Association Cuba Coopération France.

Bruno Rodriguez, minister van buitenlandse zaken van Cuba was op 15 mei op het hoofdkwartier van de UE in Brussel. Hij was overgekomen voor het eerste gezamenlijk overleg na de goedkeuring van het EU-Cuba samenwerkingsakkoord dat begin dit jaar is ondertekend. In schril met de protectionistische politiek van Donald Trump, zet dit akkoord ten volle in op de samenwerking. B. Rodriguez en F. Mogherini zetten hun handtekening onder een akkoord voor de uitbouw van hernieuwbare energie in Cuba ter waarde van EU 18 miljoen euro. Andere samenwerkingsakkoorden in voorbereiding betreffen de voedselzekerheid via duurzame landbouw en de uitwisseling in het kader van het Europees jaar van het cultureel patrimonium. F. Mogherini beklemtoonde dat Cuba nu nieuwe kansen biedt op buitenlandse investeringen en handel, die kunnen bijdragen tot de ontwikkeling van het land. Van zijn kant wees Bruno Rodríguez erop dat de VS-blokkade tegen Cuba de belangrijkste struikelblok blijft voor de verdere uitbouw van de economische en commerciële relaties tussen Cuba en Europa. De relaties tussen beide ziet Rodríguez als een voorbeeld van samenwerking die uitgaat van de gemeenschappelijkheden en niet van de verschillen.

De 28 landen van de EU zijn de belangrijkste investeerders in Cuba, voornamelijk in het toerisme en de bouw. De invoer van Cubaanse producten in de EU bedraagt 471 miljoen euro, de export naar het Caribische eiland 2,094 miljard euro.

Tijdens zijn bezoek aan Brussel, had de Cubaanse minister ook een onderhoud met Didier Reynders.

Le blocus et 'l'Amérique pour les Américains'

Le gouvernement de Trump continue son attaque frontale contre Cuba. L'actuel président a annulé les assouplissements mis en place par Obama et croit en la stratégie d'un blocus fort. Il pense sans doute que si un jour le mécontentement des Cubains devient très important, ils se tourneront alors contre le régime . 

Dans le même registre d'idées, le gouvernement Trump a annoncé le 23 janvier de cette année, la création d'une Task Force Cuba Internet. Officiellement il s'agirait d'un programme pour aider à résoudre les problèmes d'Internet à Cuba, problèmes - qui soit dit en passant - résultent avant tout du blocus. La nouvelle Task Force va se concentrer surtout sur les nouveaux réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Sachant que Radio Marti et TV Marti vont faire partie de cette Task Force, il ne reste aucun doute sur l'objectif réel de celle-ci. Depuis 1985, Radio Marti informe sur tout ce qui ne va pas à Cuba avec pour but de déstabiliser le pays. En 1990, la TV Marti a été créée avec le même objectif. Trois décades après, Cuba ne semble pas être vraiment sensible à cette propagande .

En février 2018, au début de sa tournée en Amérique latine , Rex Tillerson, le secrétaire d'état aux affaires étrangères des Etats Unis a déclaré que la Doctrine Monroe « a été un grand succès » et est toujours « aussi pertinente que quand elle a été écrite » (il y a presque 200 ans ). Sous le slogan, « l'Amérique aux Américains » les Etats Unis d'Amérique considéraient (et apparemment encore aujourd'hui) le continent entier comme leur cour intérieure avec des interventions militaires directes et un appui aux coups d'état de droite comme par exemple au Guatemala (1954), au Chili (1968), au Nicaragua (1984), au Panama (1989).

Ce n'est donc pas étonnant que cette rhétorique soit mal reçue à la Havane.

De blokkade en 'Amerika voor de Amerikanen'

De regering Trump kiest duidelijk voor de frontale aanval op Cuba. Eerder al draaide Trump de meeste versoepelingen van Obama terug: voor de VS-burgers is het opnieuw moeilijker om het eiland te bezoeken en de voorzichtige economische samenwerking wordt stilgelegd. In diezelfde denkrichting kondigde de regering Trump op 23 januari van dit jaar de oprichting van een "Cuba Internet Task Force" aan. Officieel zou het gaan om een programma om de internetproblemen van Cuba te helpen oplossen, problemen waar overigens de blokkade mee de oorzaak van zijn. De nieuwe Task Force gaat zich vooral richten op de nieuwe sociale media, zoals Twitter en Facebook. Als je weet dat Radio Marti en TV Martí deel uitmaken van de Task Force, dan hoeft over de echte bedoeling geen twijfel meer te bestaan. Sinds 1985 informeert Radio Martí over hoe fout het wel loopt in Cuba, met als doel het land te destabiliseren. In 1990 werd TV Martí met dezelfde doelstelling opgericht. Drie decennia later blijkt dat Cuba niet echt gevoelig is voor deze propaganda.

Bij de start van zijn rondreis door Latijns Amerika begin februari 2018 verklaarde Rex Tillerson, de VS-staatssecretaris voor buitenlandse aangelegenheden, dat de Monroe Doctrine "heel succesvol is geweest", en nog altijd "even relevant is als toen ze neergeschreven werd", nl bijna 200 jaar geleden. Onder de slogan 'Amerika voor de Amerikanen' zagen en (blijkbaar nog steeds) zien de VSA heel het continent als hun achtertuin, met directe militaire interventies en steun aan rechtse staatsgrepen als gevolg in o.a. Guatemala (1954), Chili (1968), Nicaragua (1984), Panama (1989).

Het is dan ook niet verwonderlijk dat deze retoriek in Havana kritisch onthaald wordt. In november 2017 veroordeelde de voltallige Algemene Vergadering (min VSA en Israël) de blokkade. De Europese Unie noemt de VS-blokkade tegen Cuba achterhaald en onwettig. In ons land bundelt de 'Coördinatie voor de opheffing van de blokkade tegen Cuba' de krachten van meer dan 35 organisaties uit het middenveld. Meer dan 1.000 personen hebben de petitie met dezelfde tekst als de platformtekst ondertekend.

Ter afsluiting van deze petitie, voeren we actie voor de VS-Ambassade in Brussel. Tijdens deze actie overhandigen we de lopende petitie aan de VS-ambassade.Uit protest tegen de blokkade mobiliseert de Coördinatie op 15 mei voor een korte manifestatie tegenover de VSA-ambassade in Brussel.

Nederlandse tekst onderaan

Réponse de F. Mogherini à la question de Kathleen Van Brempt

A la suite de l'European Action Days against the Blockade, organisée par GUE/NGF et Cubanismo.be, Kathleen Van Brempt (sp.a) a posé une question parlementaire à Federica Mogherini, représentante pour les affaires étrangères de l'Union Européenne . Voici la question et la réponse donnée :

Question de Kathleen Van Brempt (13 décembre 2017)
« Le 1er novembre 2017, l'Ambassadeur de l'Union Européenne à l'Assemblée générale des Nations Unies s'est opposé aux effets extraterritoriaux du blocus des Etats Unis contre Cuba car il cause des préjudices aux intérets économiques et commerciaux de l'Europe. Déjà en 1998, l'Europe avait obtenu un accord diplomatique : les Etats Unis ont consenti à suspendre l'application des titres III et IV de l'Acte Helms-Burton et à travailler avec le Congrès pour abroger la législation. Rien n'a été poursuivi.
Il est crucial que les Etats Unis continuent à respecter et mettent en application l'accord obtenu à ce sommet entre l'Union Européenne et les Etats Unis tenu à Londres en Mai 1998. (Ambassadeur européen, 1er novembre 2017)
Quelle initiatives la Commission prend-elle pour imposer cet accord entre l'Europe et les Etats -Unis ?
Quelles initiatives la Commission prend-elle pour empêcher les effets extraterritoriaux du blocus des Etats Unis ? »

Réponse de la Vice Présidente Mogherini devant la Commission (21 février 2018)
« Dans ses contacts avec l'Admistration et le Congrès des Etats Unis , l'Union Européenne et ses services mettent régulièrement sur la table la question de l'embargo de Cuba mené par les Etats Unis .
L'accord de 1998 a, jusqu'à ce jour, été respecté par les Etats-Unis y compris sous la présente administration, avec la prolongation régulière de la suspension des titres III et IV du HELMS-Burton Act.
L'Accord de Dialogue et de Coopération entre l'EUrope et Cuba - en application provisoire depuis le 1 novembre 2017- prévoit d'ailleurs dans son article 10, l'établissement d'un dialogue régulier au sujet de l'imposition de mesures coercitives unilatérales avec effets extraterritoriaux , qui sont contraires au droit international et aux règles habituellement acceptées en matière de commerce international , ainsi que sur la prévention et la réduction des effets qui s'ensuivent.
Anticipant l'établissement d'un dialogue formel sous l'article 10, l'Europe et Cuba échangent des informations sur ces mesures avec en perspective l'application possible de la Règle européenne 2271/96 protégeant contre les effets de l'application extraterritoriale de mesures par des pays tiers.
Les services de l'Union Européenne transmettent ces informations aux administrations concernées des pays membres puisque ce sont elles qui doivent établir si la règle est applicable dans un cas donné et si nécessaire, entreprendre des actions sur la base de leurs législations nationales. (Article 9) »
Dans les prochains mois, la Coordination pour la levée du blocus va entreprendre davantage de démarches auprès des politiques pour mettre le blocus à l'ordre du jour des agendas politiques.
Source : https://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2017-007682+0+DOC+XML+V0//EN

Antwoord van F. Mogherini op een vraag van Kathleen Van Brempt

In opvolging van de European Action Days against the Blockade, georganiseerd door GUE/NGF en Cubanismo.be, stelde Kathleen Van Brempt (sp.a) een parlementaire vraag aan Federica Mogherini, vertegenwoordiger voor buitenlandse aangelegenheden van de EU. Hieronder geven we vraag en antwoord weer.

De Coördinatie voor de opheffing van de blokkade zal de komende maanden nog meer contacten leggen met politici, om de blokkade op de politieke agenda te krijgen.

Vraag van Kathleen Van Brempt (13 december 2017)

"Op 1 november 2017 verzette de EU-ambassadeur in de Algemene Vergadering van de VN zich tegen de extraterritoriale effecten van de VS-blokkade tegen Cuba omdat die de economische en commerciële belangen van Europa schaden.

Reeds in 1998 bereikte de EU een diplomatiek akkoord, toen de VS instemde de toepassing van de titels III en IV van de Helms-Burton Act op te schorten en met het Congres samen te werken om de wetgeving in te trekken. Er gebeurde echter niets.

"It is crucial that the United States continues to fully respect and implement the agreement reached at the summit between the European Union and the United States held in London in May 1998" (EU-ambassadeur, 1 november 2017).

Welke initiatieven neemt de Commissie om dit akkoord tussen de EU en de VS af te dwingen?

Welke initiatieven neemt de Commissie om de extraterritoriale effecten van de VS-blokkade ongedaan te maken?"

Antwoord van vicevoorzitter Mogherini namens de Commissie (21 februari 2018)

"De EU en haar diensten brengen de kwestie van het VS-embargo tegen Cuba geregeld ter sprake in hun contacten met de Amerikaanse regering en het Congres. Het akkoord van 1998 werd tot op heden geëerbiedigd door de VS, ook onder de huidige regering, en de opschortingen van de titels III en IV van de Helms-Burtonwet werden geregeld verlengd.

In artikel 10 van de overeenkomst inzake politieke dialoog en samenwerking tussen de EU en Cuba, die sinds 1 november 2017 voorlopig van toepassing is, wordt daarnaast bepaald dat een regelmatige dialoog wordt opgestart over eenzijdige dwangmaatregelen met extraterritoriale effecten die strijdig zijn met het internationaal recht en algemeen aanvaarde voorschriften voor de internationale handel, over het voorkomen daarvan en over het beperken van de gevolgen daarvan.

Zelfs voorafgaand aan de formele dialoog op grond van artikel 10 hebben de EU en Cuba al informatie over dergelijke maatregelen uitgewisseld met het oog op een mogelijke toepassing van Verordening (EG) nr. 2271/96 tot bescherming tegen de gevolgen van de extraterritoriale toepassing van rechtsregels van een derde land.

De diensten van de EU bezorgen dergelijke informatie aan de betrokken overheden van de lidstaten, die dan bepalen of de verordening van toepassing is in een bepaald geval en indien nodig actie ondernemen op grond van hun nationale wetgeving (artikel 9)".

Bron: https://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2017-007682+0+DOC+XML+V0//EN 

Les banques appliquent le blocus de manière encore plus sévère que les États Unis.

Récemment nous avons été informés de l'incident suivant :

Une organisation solidaire avec Cuba a reçu l'année passée une lettre de sa banque dont voici un extrait :

"BNP Paribas Fortis vous fait part que conformément à l'article 14 des conditions générales de la banque, elle met fin à sa relation avec le client XXX (nom de l'ONG). La résiliation sera effective dans un délai de trois mois à dater de ce jour (date).. La décision a été prise au siège central sans intervention de votre succursale... Par la présente, nous vous informons qu'à partir de ... nous n'accepterons plus d'ordre de votre part."

L'article 14 stipule que tant la banque que le client peuvent résilier à tout moment et sans justification.

Nous savions déjà que BNP-Paribas-Fortis refusait de faire des virements quand apparaissait la mention de Cuba dans le nom du donneur d'ordre ou du bénéficiaire ou encore dans la communication.

Maintenant la banque semble aller encore un pas plus loin : elle annule toute collaboration et ce sans raison.

Nous faisons appel à toute personne ou organisation qui -ici en Belgique -a pu être affectée par le blocus à partager leur expérience pour que nous puissions constituer un dossier solide. 

De banken passen de blokkade nog strenger toe dan de VS.

Onlangs kregen we volgend voorval gesignaleerd:

Een organisatie solidair met Cuba kreeg vorig jaar een brief van haar bank. We citeren:

"BNP Paribas Fortis deelt U mede dat, overeenkomstig Artikel 14 van haar algemene bankvoorwaarden, zij haar klantenrelatie met XXX (naam van de organisatie) beëindigt. De opzegtermijn bedraagt drie maanden, met ingang van vandaag (datum).... De beslissing werd centraal genomen, zonder enige tussenkomst van uw kantoor... We delen u hierbij mee dat we vanaf XXX geen enkel order meer van u aanvaarden."

Artikel 14 bepaalt dat zowel de bank als de klant op elk ogenblik en zonder enige opgave van reden de gesloten overeengekomen kunnen opzeggen. Daarmee

Van BNP-Paribas-Fortis wisten we al dat zij weigeren overschrijvingen uit te voeren, wanneer in de naam van de betaler of de ontvanger of in de mededeling een verwijzing naar Cuba voorkomt. Nu heeft het er alle schijn van dat de bank nog een stap verder gaat; ze zegt gewoon de samenwerking op, en nog wel zonder reden.

We doen een oproep aan personen en organisaties die hier in België door de blokkade getroffen worden, om hun ervaringen te delen, zodat we een stevig dossier kunnen samenstellen.

Mogherini: EU kan niet toestaan dat Europese bedrijven schade lijden door blokkade!

"De blokkade is geen oplossing en dat hebben we aan onze collegas van de Verenigde Staten gezegd". Dat verklaarde Federica Mogherini, hoge vertegenwoordiger voor buitenlandse aangelegenheden van de EU, tijdens haar derde bezoek aan Cuba op 3 januari 2018. " De Cubanen staan niet alleen, niet nu en niet in de toekomst, tegenover zij die muren oprichten en deuren sluiten... Los van de politieke veranderingen in Washington blijft mijn boodschap hier dat de relaties van de EU met Cuba hecht, stabiel en betrouwbaar zijn", aldus nog Mogherini. De politiek van de Verenigde Staten heeft enkel een negatief effect op de levenskwaliteit van de Cubanen en is "achterhaald en illegaal". Het Akkoord voor politieke dialoog en samenwerking dat op 1 november 2017 van start is gegaan, "kan een sterk instrument zijn om de economische en sociale aanpassingen te ondersteunen en opent nieuwe mogelijkheden om onze handel en investeringen te vergroten...". In deze context vermeldde Mogherini nog dat de blokkade de belangrijkste belemmering voor de uitbreiding van de economische relaties tussen de EU en Cuba is. De EU kan niet toestaan dat Europese bedrijven schade ondervinden van dergelijke unilaterale maatregelen. De Europese landen zullen zich verder inzetten om hieraan een einde te stellen.

lees meer:  https://www.dewereldmorgen.be/artikel/2018/01/09/samenwerking-eu-en-cuba-gaat-in-tegen-beleid-vs 

Mogherini : L'Europe ne peut pas permettre que des entreprises européennes subissent des préjudices à cause du blocus

"Le blocus n'est pas une solution et c'est ce que nous avons dit à nos collègues des Etats-Unis" a déclaré Federica Mogherini, lors de sa 3ème visite à Cuba le 3 janvier 2018. "Les Cubains ne sont pas seuls ni maintenant ni dans le futur face aux murs qui se dressent et aux portes qui se referment. Quelques soient les changements politiques à Washington, mon message reste que les relations de l'Europe avec Cuba sont solides, stables et fiables" ajoute encore Mogherini. La politique des États-Unis a seulement des effets négatifs sur la qualité de vie des Cubains et est obsolète et illégale". L'accord en faveur d'un dialogue politique et de coopération qui a démarré le 1 novembre 2017 peut être un instrument fort pour soutenir les adaptations économiques et sociales . Il ouvre de nouvelles possibilités pour accroître notre commerce et les investissements..."Dans ce contexte - souligne encore Mogherini- le blocus est la principale entrave à l'expansion des relations économiques entre l'Europe et Cuba. L'Europe ne peut pas permettre que les entreprises européennes souffrent de préjudices suite à une telle mesure unilatérale. Les pays européens vont se pour mettre fin à cette situation.

Standpunt van de Europese Unie over de blokkade.

Naar aanleiding van het debat over de VS-blokkade tegen Cuba in de Algemene vergadering van de VN op 1 november '17, gaf ook de Europese Unie haar standpunt weer. Hier volgt een eigen (dus niet geautoriseerde) vertaling.

"Mijnheer de Voorzitter,

Ik heb de eer u toe te spreken in naam van de Europese Unie en haar lidstaten.

De kandidaat-landen van voormalig Joegoslavië, de Republiek Macedonië, Montenegro, Servië en verder Albanië, de landen van het Stabilisatie- en Associatieproces en potentiële kandidaten Bosnië en Herzegovina, en het Europese Vrijhandelsassociatie-land Liechtenstein, lid van de Europese Economische samenwerkingszone, sluiten zich bij dit standpunt aan.

Het economisch, commercieel en financieel embargo van de Verenigde Staten tegen Cuba heeft een schadelijk impact op de economische situatie van het land en beïnvloedt negatief de levensstandaard van het Cubaanse volk. Het herstel en de heropbouw na de verwoestende doortocht van de orkaan Irma deze herfst wordt zo nog bemoeilijkt. Buitenlandse handel en investeringen spelen een cruciale rol om het land op weg te zetten naar duurzame groei. Daarom is de EU van mening dat de opheffing van het embargo een opening van de Cubaanse economie kan vergemakkelijken en dit ten voordele van het Cubaanse volk.

De EU gelooft dat positieve veranderingen in Cuba het best bewerkstelligd worden door een nauwere betrokkenheid op alle niveaus -regering, economie, burgers-, maar ook via uitwisselingen van mens tot mens. Daarom betreuren we ten zeerste dat de nieuwe VS-Administratie haar voornemen heeft aangekondigd om de beperkingen van de VS-relaties met Cuba opnieuw in te voeren: het voorstel om individuele reizen op eigen initiatief te beperken, vermindert niet alleen de mogelijkheid tot contact met het Cubaanse volk, maar treft ook de beginnende Cubaanse privésector, die het meest profiteert van deze individuele bezoeken.

Naast de schadelijke impact van het embargo voor de gewone Cubanen, schaden de unilateral VS-sancties en andere unilaterale administratieve en juridische maatregelen ook de economische belangen van de EU.

We hebben ons kordaat en onophoudelijk verzet tegen zulke maatregelen omwille van hun extraterritoriaal impact op de Europese Unie, wat in strijd is met de algemeen aanvaarde regels van de internationale handel. We kunnen niet aanvaarden dat de unilateraal opgelegde maatregelen onze economische en commerciële relaties met Cuba verstoren. Daarom heeft de EU-Ministerraad een regelgeving en een gemeenschappelijk actie aangenomen om EU-burgers, -ondernemingen en -ngo's die in Cuba verblijven, werken of projecten hebben, te beschermen tegen buitensporige inmenging en problemen.

Van cruciaal belang is dat de Verenigde Staten de overeenkomst tussen de EU en de VS, bereikt op de top van Londen mei 1998, ten volle respecteren en naleven. Dit akkoord behelst opschorting van artikels III en IV van de Wet Helms-Burton, een toezegging door de VS-regering om extraterritoriale wetten van deze aard in de toekomst tegen te houden, en een consensus mbt een verscherpte bescherming van investeringen.

Mijnheer de Voorzitter,

Volgens de EU zijn open deuren en grotere betrokkenheid de manier om met Cuba om te gaan. Vandaag vieren we de start van de voorwaardelijke toepassing van het EU-Cuba Verdrag voor Politieke Dialoog en Samenwerking, dat vorig jaar ondertekend werd. Het biedt een nieuw en sterk wettelijk fundament voor onze bilaterale samenwerking. Tevens legt het een agenda vast voor een kritisch engagement met Cuba, dat ons toelaat Cuba te ondersteunen en te begeleiden op haar weg naar hervorming en modernisering.

We zullen de dialoog en de samenwerking versterken ook met betrekking tot thema's waarover we nog fundamentele verschillen hebben. Met die bedoeling voorziet het Verdrag in een dialoog over mensenrechten, als essentiële peiler van onze relatie.

We herhalen onze oproep aan de Cubaanse regering om haar burgers de international erkende burgerlijke, politieke en economische rechten en vrijheden te verlenen, met inbegrip van de vrijheid van vereniging, van meningsuiting en de vrije toegang tot informatie; we roepen op om de VN-Conventie over economische, sociale en culturele rechten te ratificeren en -in navolging van het bezoek van de VN-Speciale rapporteur voor mensenhandel- ook andere rapporteurs naar Cuba uit te nodigen.

In tegenstelling tot de Cubaanse verwezenlijkingen in de gezondheidszorg en het onderwijs, verhindert de trage vooruitgang van de economische modernisering de economische ontwikkeling van Cuba. In deze context roepen we op om de economische en sociale hervormingen uit te breiden en toe te passen in overeenstemming met de hoofdbekommernissen van de Cubaanse bevolking.

Met het EU-Cuba Verdrag voor Politieke Dialoog en Samenwerking biedt de EU Cuba een samenhangend en betrouwbaar partnerschap aan, ter ondersteuning van economische en sociale veranderingen, duurzame ontwikkeling en gezamenlijke oplossingen voor de grote uitdagingen; tegelijk blijft de EU de democratie en het respect voor mensenrechten aanmoedigen.

Het is onze overtuiging dat het VS-embargo niets doet om deze doelstellingen te bevorderen en deze zelfs in de weg staat. Tegen deze achtergrond stemmen de lidstaten van de Europese Unie unaniem voor de ontwerpresolutie".

Originele Engelse versie: https://eu-un.europa.eu/eu-explanation-vote-united-nations-general-assembly-embargo-imposed-usa-cuba/

Trump beperkt bezoek van Amerikaanse toeristen aan Cuba!

Op 8 november hebben de Verenigde Staten de concrete maatregelen bekend gemaakt, waarmee de voorzichtige versoepelingen van Obama helemaal worden teruggeschroefd.

Het meest opvallend zijn de beperkingen voor de Amerikanen om Cuba te bezoeken. De blokkade verbiedt individueel toerisme, maar Obama had een opening gelaten voor individuele educatieve of academische reizen naar Cuba; deze versoepeling zijn nu opnieuw verboden. Daarmee is Cuba het enige land dat de Amerikanen niet vrij mogen bezoeken. Enkel groepsreizen zijn nog mogelijk onder bepaalde voorwaarden: ze hebben een voltijds educatief en cultureel programma, met direct contact met de bevolking die onafhankelijk staat van de Cubaanse staat (en de Amerikaanse regering bepaalt welke organisaties hiervoor in aanmerking komen), en georganiseerd en begeleid door een Amerikaans agentschap. Wat wel mag: logeren bij particulieren in een 'casa particular', gaan eten in privé-restaurants of 'paladares', en souvenirs kopen bij privé-handelaars of 'cuentapropistas'.

Het is duidelijk dat de Trump-administratie op de eerste plaats de staatsbedrijven viseert, en meer bepaald deze die banden hebben met het Cubaanse leger.Dat betekent dat de Amerikaanse toeristen geen voet meer mogen zetten in meer dan 80 hotels, dat Amerikaanse touroperators niet meer samen mogen werken met bepaalde Cubaanse toeristische agentschappen, die tot de GAVIOTA-keten behoren. Dat de lijst van geviseerde maatschappijen arbitrair is, blijkt uit het feit dat ook de frisdranken Tropicola en Cachito geviseerd worden. Het OFAC, het bureau dat geldtransacties controleert, zal er nauw op toezien dat geen financiële transacties met betrokken bedrijven gebeuren.

Dat niet alle sectoren in de VS achter het Trump-beleid staan blijkt uit de afwijzende reactie uit de hoek van Amerikaanse bedrijven en investeerders. Zij zien de weg afgesneden voor veelbelovende projecten in de nieuwe haven en aanpalende industriële zone van Mariel, op 30 km van Havana, want ook deze staan op de zwarte lijst.

De Cubaanse regering van haar kant heeft verklaard geen tegenmaatregelen te nemen, en dat alle Amerikaanse toeristen en bedrijven welkom zijn en blijven. Maar deze nieuwe beperkingen zullen zeker een terugval betekenen voor het Amerikaans toerisme dat de voorbije jaren een enorme stijging kende. De lopende economische samenwerking tussen Amerikaanse en Cubaanse bedrijven worden niet opgeschort, evenmin als de rechtstreekse vluchten tussen de VS en Cuba. Toch zal Cuba rekening moeten houden met verminderde inkomsten uit de toeristische sector.

Bron: https://www.cubadebate.cu/noticias/2017/11/08/josefina-vidal-medidas-restringen-derechos-de-los-estadounidenses-y-danaran-la-economia-cubana/#.Wg6wqNThC9I

 

Nederlandse versie onderaan

Le blocus étasunien empêche des transactions européennes avec Cuba

L'Europe condamne, mais se résigne. 

Après le passage de l'ouragan Irma à Cuba, une série d'ONG ont récolté des fonds pour la reconstruction du pays. Pourtant elles ne parviennent pas à envoyer l'argent à Cuba via une banque belge. En cause : le blocus des Etats-Unis contre l'île. Aujourd'hui, 1er novembre, l'isolement des Etats-Unis sur ce sujet est clairement apparu au sein de l'Assemblée générale des Nations Unies. Avec 191 voix pour la résolution cubaine contre le blocus et 2 contre, le monde entier a voté pour la levée des sanctions étasuniennes contre Cuba. Les sanctions économiques et financières des Etats-Unis contre Cuba interdisent aux entreprises étasuniennes de faire du commerce avec l'île. Mais le blocus a aussi des conséquences extraterritoriales qui fait sentir ses effets jusque chez nous. Exemple : dans notre propre pays, plusieurs ONG se sont vu confisquer des paiements par les autorités des Etats-Unis, pour la seule et unique raison que le nom de Cuba était mentionné dans la communication. On ne peut donc pas sous-estimer les conséquences du blocus. Cuba, un pays très dépendant de l'importation de biens de base, est ainsi obligé de s'adresser aux marchés éloignés et plus coûteux de l'Europe et de l'Asie. Pertes estimées, entre avril 2016 et juin 2017 : 4,3 milliard de dollars. Ceci représente presque le double de ce dont Cuba a besoin en termes d'investissements étrangers pour réaliser son plan de croissance économique.Le préjudice social est énorme. Les avantages et acquis sociaux comme l'éducation et les soins de santé gratuits souffrent d'avoir à faire des économies au niveau des infrastructures et des moyens de fonctionnement. Pourquoi les Etats-Unis maintiennent-ils le blocus, après plus de 55 ans ? Obama était arrivé à la conclusion que le blocus est un echec dans la mesure où il n'a pu atteindre son but, car aujourd'hui, le seul pays qui se retrouve isolé sont les Etats-Unis eux-mêmes, et non Cuba. Le président précédent a rétabli les relations diplomatiques avec Cuba et fait quelques démarches en vue d'une normalisation des relations. Cependant, même sous Obama, le blocus financier et économique est resté en vigueur, car celui-ci a été consolidé par des lois sévères que seul le Congrès peut modifier. Avec le président Trump au pouvoir, nous avons vite entendu un tout autre son de cloche. Il dispose en effet du pouvoir d'annuler d'un trait de plume la politique récente envers Cuba. Si Obama optait pour le rapprochement, Trump vise clairement la confrontation. La carotte ou le bâton, c'est bien une différence en termes stratégiques, mais le but final reste le même : ouvrir Cuba aux entreprises privées (étasuniennes) et, si possible faire tomber le gouvernement. Pourtant, les entreprises étasuniennes sont prêtes à investir dans l'île. Cuba, de son côté, a tout intérêt à ce que le blocus cesse le plus vite possible. Les entreprises cubaines pâtissent d'un matériel de production obsolète, et ils ont un besoin urgent de capital étranger afin d'édifier une économie moderne. Cuba utilise même des pratiques libérales d'exonération d'impôts, de participations majoritaires, de zones de libre-échange visant à séduire des investisseurs étrangers. Si Cuba ouvre ses portes, pourquoi le président Trump revient-il encore à la politique agressive de la confrontation ? Trump se trompe, non seulement de stratégie mais aussi de cible. Cuba ne cédera pas aux pressions politiques ou économiques. Car, 58 ans de révolution cubaine ont doté le pays et son peuple d'une grande fierté et d'une confiance en soi, ce que les pays occidentaux sous-estiment. Cuba a survécu à la chute de l'Union soviétique, la mort de Fidel n'a pas engendré d'implosion. Lorsque, l'année prochaine, Raoul Castro et avec lui les dirigeants historiques de la révolution vont passer le flambeau à la génération suivante, personne ne s'attend à la fin de l'expérience socialiste. Cuba n'accepte pas que les Etats-Unis donnent des leçons unilatérales en matière de droits de l'homme en refusant un dialogue équilibré sur la situation des deux pays permettant d'aborder la situation des droits de l'homme aux Etats-Unis avec les interventions policières brutales, les nombreuses victimes des armes à feu, les quelques 23 millions de citoyens des Etats-Unis qui, suite à la suppression d'Obama-care, risquent de perdre leur assurance soins de santé. Pour les Cubains, le discours de Trump sur la défense des droits démocratiques paraît hypocrite : il y a quelques semaines, il a conclu des marchés pour des milliards de dollars avec l'Arabie saoudite pour l'achat d'armes, un pays guère exemplaire en termes de démocratie. Cuba veut maintenir des relations internationales avec tous les pays, sur la base du respect et de l'égalité. Sous ces conditions, on peut parler de tout, y compris de droits de l'homme et de démocratie. L'Europe l'a compris. Le nouvel accord bilatéral entre l'UE et Cuba, qui entre en vigueur le 1er novembre 2017, crée un cadre permettant plus de commerce et de coopération économique. En même temps, le dialogue politique est poursuivi, y compris en matière de droits de l'homme. L'Europe considère le «dialogue et la coopération avec Cuba comme le meilleur instrument pour développer une relation constructive et tournée vers l'avenir, au bénéfice des citoyens des deux côtés de l'océan» a dit la membre du Parlement européen Elena Valenciano lors de l'adoption de l'accord. Avec cette position, l'Europe se distancie clairement des Etats-Unis, et elle appelle ce pays à lever le blocus. Cependant, la voix européenne reste faible, car l'Union se montre impuissante à neutraliser les effets du blocus dans nos propres régions.

VS-blokkade verhindert Europese transacties met Cuba

Europa veroordeelt, maar schikt zich.

Na de doortocht van de orkaan Irma op Cuba, verzamelden een aantal ngo's fondsen voor de heropbouw van het land. Maar ze krijgen het geld via een Belgische bank niet overgeschreven. Oorzaak: de VS-blokkade tegen het eiland. Hoe geïsoleerd de VS in deze kwestie staan, bleek gisteren, 1 november nog maar eens in de Algemene vergadering van de Verenigde Naties[1]. Met 191 stemmen voor en 2 tegen/onthoudingen pleitte heel de wereld voor de opheffing van de VS- sancties tegen Cuba

De economische en financiële sancties van de VS tegen Cuba verbieden de handel van Amerikaanse bedrijven met het eiland. Maar de blokkade heeft ook extraterritoriale tentakels die tot bij ons reiken. Ter illustratie: in eigen land hebben al verschillende sociale organisaties, ngo's en personen betalingen door de VS-autoriteiten in beslag genomen of geblokkeerd gezien, enkel en alleen omdat in de mededeling de naam van Cuba vermeld stond.

De gevolgen van de blokkade mogen niet onderschat worden. Cuba, een land dat sterk afhankelijk is van de import van basisgoederen, is daardoor verplicht de verre en daardoor duurdere markt in Europa en Azië aan te spreken. Geschat verlies: 4,3 miljard dollar tussen april 2016 en juni 2017. Dat is haast het dubbele van wat Cuba jaarlijks nodig heeft aan buitenlandse investeringen om zijn economisch groeiplan te realiseren. De sociale schade is enorm. De goede sociale voorzieningen zoals gratis onderwijs en gezondheidszorg moeten noodgedwongen besparen op nieuwe infrastructuur en werkingsmiddelen.

Waarom houden de VS vast aan de blokkade, nu al meer dan 55 jaar? Obama was tot de conclusie gekomen dat de blokkade compleet haar doel mist, want het enige land dat erdoor geïsoleerd geraakt, zijn de VS zelf, niet Cuba. De vorige president herstelde de diplomatieke betrekkingen met Cuba en zette enkele stappen richting normalisatie van de relaties. Maar de financiële en economische blokkade bleef ook onder Obama behouden, want zit vast gemetseld in strenge blokkadewetten die enkel het Congres kan wijzigen.

Met president Trump aan de macht, hoorden we al snel een nieuw geluid. Hij heeft dan ook de macht om in slechts een paar pennenstreken de recente Cuba-politiek 180 graden te doen draaien. Koos Obama voor de toenadering, Trump opteert duidelijk voor de confrontatie. De wortel of de stok, het maakt een verschil in strategie, maar het einddoel is hetzelfde: het opengooien van de Cubaanse staatseconomie, en als het even kan meteen ook komaf maken met het eenpartijstelsel. Amerikaanse bedrijven staan overigens klaar om op het eiland te investeren.

Cuba van zijn kant heeft er alle belang bij dat de blokkade zo snel mogelijk stopt. De Cubaanse bedrijven kampen met verouderd productiemateriaal en hebben dringend nood aan buitenlands kapitaal om een moderne economie uit te bouwen. Cuba hanteert zelfs de liberale praktijken van vrijstelling van belasting, meerderheidsparticipatie, vrijhandelszones om buitenlandse investeerders te verleiden. Als Cuba de deur openzet, waarom keert president Trump dan nog terug naar de agressieve confrontatiestrategie!

Trump vergist zich van strategie, maar ook van doel. Cuba zal niet wijken voor politieke of economische druk. Want 58 jaar Cubaanse revolutie heeft het land en zijn bevolking een grote fierheid en een sterk zelfvertrouwen gegeven, iets wat in de Westerse landen onderschat wordt. Cuba heeft de val van de Sovjet Unie overleefd; de dood van Fidel heeft niet tot een implosie geleid. Als volgend jaar Raúl en met hem de 'historische leiders van de revolutie' de fakkel zullen doorgeven aan de volgende generatie, verwacht niemand het einde van het socialistisch experiment. Cuba neemt het niet dat de VS het land eenzijdig de les over mensenrechten spellen en weigeren met Cuba in dialoog te treden over de schendingen in eigen land zoals het brutale politieoptreden, de vele slachtoffers met vuurwapens, de naar schatting 23 miljoen Amerikanen die hun gezondheidsverzekering dreigen te verliezen door de afschaffing van Obama-care. In Cubaanse oren klinkt Trump hypocriet als hij zich opwerpt als verdediger van de democratische rechten; amper een paar weken terug sloot hij miljardendeals voor wapenverkoop met Saudi Arabië, niet echt een voorbeeld van democratie.

Cuba wil internationale relaties onderhouden met alle landen op basis van respect en gelijkheid. Onder deze voorwaarden kan over alle thema's gepraat worden, ook over mensenrechten en democratie. Dat heeft Europa begrepen. Het nieuwe bilaterale akkoord tussen de EU en Cuba, dat op 1 november '17 van kracht gaat, schept een kader voor meer handel, meer economische samenwerking. Tegelijk wordt de politieke dialoog verder gezet, ook over de mensenrechten. Europa gelooft in "dialoog en samenwerking met Cuba als het beste instrument om een constructieve en toekomstgerichte relatie uit te bouwen, die ten goede komt aan de burgers aan beide zijden van de oceaan", aldus Euro-parlementslid Elena Valenciano bij de goedkeuring van het verdrag. Met dit standpunt distantieert Europa zich duidelijk van de VS en roept het het land op de blokkade op te heffen. Wat ons betreft, is het belangrijk dat de EU zich niet laat dicteren door de VS die hun eigen buitenlandbeleid unilateraal aan de hele wereld opleggen. Wij van onze kant rekenen het tot onze taak om onze politici aan te sporen om de VS-blokkade tegen Cuba hoger op de Europese agenda te zetten, want de hele wereld is tegen de blokkade, zoals de stemming in de VN zonet heeft aangetoond.

[1] https://www.un.org/spanish/News/story.asp?newsID=38360#.Wfo-odDibIU 

Coördinatie houdt geslaagde actie tegen de blokkade!

Op 1 november 2017 zal de Algemene Vergadering van de Verenigde Naties zich voor de 26ste keer uitspreken voor de opheffing van de VS-blokkade tegen Cuba. Al vele jaren stemmen alle landen tegen de blokkade, met uitzondering van slechts twee landen, de Verenigde Staten en Israël. Vorig jaar was het voor de eerste keer dat beide landen zich zelfs 'onthielden' in de stemming. Redelijk bizar, dat de VS zich onthoudt over de toepassing van haar eigen wetgeving. Als motivatie voor de onthouding verklaarde de VS-ambassadrice bij de VN dat de blokkade compleet haar doel mist, want het enige land dat erdoor geïsoleerd geraakt, zijn de VS zelf, niet Cuba.

Onder voormalig President Obama, zijn de diplomatieke betrekkingen tussen de Verenigde Staten en Cuba terug hersteld en waren enkele stappen richting normalisatie van hun relaties gezet. In onze publieke opinie heerste zelfs de idee dat de blokkade opgeheven was. Dit was echter totaal niet het geval. De financiële en economische blokkade zit nog steeds vastgemetseld in strenge blokkadewetten. Wat Obama wel heeft verwezenlijkt is , dat er heel wat versoepelingen op die wetten werden toegestaan. Deze besluiten vaardigde hij zelf uit. Met President Trump aan de macht, hoorden we al snel een nieuw geluid. Hij heeft dan ook de macht om in slechts een paar pennenstreken de recente VS Cuba-politiek 180 graden te doen draaien.

Op 16 juni 2017 legde de Amerikaanse president zijn strengere aanpak in een presidentieel besluit vast: de blokkade wordt opnieuw strikt toegepast en Obama's versoepelingen worden teruggeschroefd. De toeristische reizen van VS-burgers naar het eiland en de schaarse pas opgestarte commerciële pilootprojecten worden afgeremd. Trump heeft al aangekondigd dat de VS zich verzetten tegen alle internationale druk in de VN of andere internationale fora om de blokkade op te heffen. We keren terug naar de harde taal van confrontatie.

Harde cijfers tonen echter aan dat de blokkade enorm zwaar weegt op de ontwikkelingskansen van Cuba, zoals blijkt uit het dossier dat de Cubaanse regering over het voorbije jaar heeft opgemaakt. Reeds onder Obama verstrengden de VS de sancties tegen niet-Amerikaanse bedrijven die handel dreven met Cuba. De agressieve taal van Trump schept nog meer onzekerheid en vele internationale bedrijven en banken weigeren transacties met Cuba af te sluiten, uit schrik voor Amerikaanse boetes. De boycot kost Cuba enorm veel: 4.305 miljoen dollar op jaarbasis volgens de schattingen van het Cubaanse ministerie van economie. Dat is haast het dubbele van wat het land nodig heeft aan jaarlijkse buitenlandse investeringen om een gezond economisch beleid te kunnen voeren.

Een voorbeeld: Cuba gaat terecht trots op zijn gratis en toegankelijk gezondheidssysteem. Maar ook hier weegt de blokkade zwaar op het budget voor de aankoop van geneesmiddelen, verzorgingsmateriaal , medische instrumenten, enz. in de VS. Vorig jaar vroeg Cuba aan 18 Amerikaanse bedrijven een offerte; 14 bedrijven reageerden zelfs niet. De 4 andere bedrijven moeten telkens een uitzondering op de blokkade aanvragen bij de overheid, wat tot acht maanden kan duren. Dat betekent dat Cuba voor heel die periode een veel grotere reserve aan geneesmiddelen moet aanleggen of elders in de wereld evenwaardige geneesmiddelen moet aanschaffen. De meerkost hiervan bedroeg vorig jaar ruim 87 miljoen dollar.

Deze feiten maken het duidelijk: de blokkade is een regelrechte schending van de mensenrechten en belemmert de ontwikkelingskansen van het Cubaanse volk. Daarom is het meer dan ooit nodig om onze steun voor de definitieve opheffing van de blokkade uit te spreken. Sinds de Coördinatie voor de Opheffing van de Blokkade tegen Cuba begin juni van dit jaar haar werkzaamheden hervatte, hebben al ruim 40 organisaties onze oproep ondertekent. Samen vragen we dat de Verenigde Staten een einde stelt aan de meer dan 55 jaar durende blokkade. Met een korte actie op de Oude Graanmarkt in Brussel maakte de Coördinatie haar standpunt tegen de blokkade gisteren (24 oktober 2017) duidelijk.

Texte français ci-dessous

De VS-blokkade kostte Cuba het afgelopen jaar 4.305 miljoen dollar

De boycot kost Cuba enorm veel: 4.305 miljoen dollar op jaarbasis volgens de schattingen van het Cubaanse ministerie van economie. Dat is haast het dubbele van wat het land nodig heeft aan jaarlijkse buitenlandse investeringen om een gezond economisch beleid te kunnen voeren. Maw, de blokkade is een ware aanslag op de sociale en economische ontwikkeling van de Cubaanse bevolking.

President Trump hanteert duidelijk een andere stijl dan zijn voorganger, en ook in de praktijk grijpt hij terug naar een strikte toepassing van de blokkade tegen Cuba. Maar laat het duidelijk zijn, ondanks enkele versoepelingen, verstrengden de VS onder Obama de sancties tegen niet-Amerikaanse bedrijven die handel dreven met Cuba en legden hen mega-boetes op. De agressieve taal van Trump schept nu nog meer onzekerheid. Het gevolg is dat vele internationale bedrijven en banken uit schrik voor Amerikaanse boetes weigeren om transacties met Cuba af te sluiten.

Het jaarrapport 2017 van de Cubaanse regering over de blokkade geeft een gedetailleerd beeld over de negatieve gevolgen voor de sociale en economische ontwikkeling van het land voor de periode april 2016 - juni 2017. We lichten er enkele sprekende voorbeelden uit. Alle gegevens die volgen, hebben betrekking op de vermelde periode.

Gezondheidszorg

Cuba gaat terecht trots op zijn gratis en toegankelijk gezondheidssysteem. Maar ook hier weegt de blokkade zwaar op het budget voor de aankoop van geneesmiddelen, verzorgingsmateriaal , medische instrumenten, enz. in de VS. Vorig jaar vroeg Cuba aan 18 Amerikaanse bedrijven een offerte; 14 bedrijven reageerden zelfs niet. De 4 andere bedrijven moeten telkens een uitzondering op de blokkade aanvragen bij de overheid, wat tot acht maanden kan duren. Dat betekent dat Cuba voor heel die periode een veel grotere reserve aan geneesmiddelen moet aanleggen of elders in de wereld evenwaardige geneesmiddelen moet aanschaffen.

Het Duitse bedrijf Otto Bock Health Care liet in februari 2017 weten dat het omwille van de blokkade de gevraagde orthopedische prothesen niet konden leveren. Bijgevolg moest Cuba elders de prothesen van mindere kwaliteit aankopen.

De totale meerkost van de blokkade voor de gezondheidszorg: ruim 87 miljoen dollar.

Voedselvoorziening

De Cubaanse voedselindustrie is voor de basisproducten voor 70% afhankelijk van aankopen in het buitenland, zoals Spanje, Brazilië, Argentinië, Italië, enz. De blokkade belet om deze aankopen in de nabijgelegen Verenigde Staten te realiseren. Hogere transportkosten zijn het directe gevolg. Maar door de langere levertijd, moeten de Cubaanse bedrijven ook een grotere reservestock aanleggen; dit betekent dat het geïnvesteerde geld letterlijk vast ligt.

De totale meerkost van de blokkade voor de voedselvoorziening: 347,60 miljoen dollar.

Onderwijs

Cuba besteedt 23% van de begroting 2017 aan het onderwijs; dat is 9% van het bruto nationaal product. Minder dan 2% van de bevolking is analfabeet.

Cuba importeerde 590 containers schoolmateriaal uit China, aan een kost per container van 20 voet rond de 3.200 dollar, een container van 40 voet rond de 5.200 dollar. Bij aankoop in de VS zou het vervoer van deze containers slechts tussen de 1.300 en 2.000 dollar kosten. Een ander voorbeeld:

de Universiteit betaalde 221.300 dollar voor de uitrusting van drie gespecialiseerde laboratoria. De aankoop in de VS zou tot de helft minder hebben gekost.

De totale meerkost voor het onderwijs: 2.833.000 dollar.

Sport

Sinds enkele jaren wordt de Cubaanse baseball-ploeg 'uitgenodigd' om deel te nemen aan de Caribische competitie. Maar de opname van Cuba als volwaardig permanent lid wordt tegengehouden door de VS-regering. Of Cuba in de toekomst nog zal uitgenodigd worden, hangt puur af van de VS.

Biotechnologie

Cuba heeft sterk ingezet op de ontwikkeling van biotechnologie, met als gevolg dat de sector qua export op de tweede plaats komt. Maar voor basisgoederen hangt Cuba af van de invoer.

Ter illustratie: Het Cubaanse bedrijf MedSol produceert de meeste generische geneesmiddelen in tabletvorm voor nationaal gebruik. Voor de aankoop van de plastiekverpakking deed MedSol beroep op de Duitse firma Klöckner Pentaplast. Sinds het bedrijf sinds 2017 op de Noordamerikaanse beurs staat genoteerd, kreeg het de instructie om geen directe of indirecte handel met Cuba te voeren.

Totale meerkost van de blokkade: 322.994.000 dollar.

Toerisme

Het toerisme is geëvolueerd naar één van de belangrijke inkomstenbronnen van het eiland. Toch loopt het land door de blokkade nog vele miljoenen mis. De Caribische Organisatie voor Toerisme CTO schat dat het toerisme in de regio sinds 2015 met 4,2% is toegenomen; de helft voor rekening van de VS-burgers. Volgens studies zouden zo'n 1,5 miljoen Amerikanen Cuba als reisbestemming kiezen, als de VS-regering haar reisbelemmeringen naar Cuba zou opheffen. Dat zou neerkomen op een meer-inkomen voor de toeristische sector van naar schatting 1.500 miljoen dollar.

Totaal verlies voor het toerisme: bijna 1.702 miljoen dollar

Watervoorziening

De voorbije drie jaar kent Cuba met een uitzonderlijk droogte op ruim 2/3de van het grondgebied. Gelet op de klimaatsveranderingen, zal deze tendens niet op korte termijn veranderen. Daarom heeft de Cubaanse regering al maatregelen voor rationeel watergebruik genomen. Investeringen in de infrastructuur voor watervoorziening zijn daarom van levensbelang. Maar de blokkade belet om de meest vooruitstrevende technologie aan te kopen op de Noordamerikaanse markt. Aankopen op verdere markten brengen een duurder vrachtvervoer met zich meer.

Totale kost: 2,358 miljoen dollar.

Bouwindustrie

De blokkade betekent voor de bouwsector van Cuba dat ze geen toegang heeft tot de bouwtechnologie op de Amerikaanse markt of van buitenlandse filialen van Amerikaanse bedrijven. Aankopen in Azië en Europa doen de kosten voor het vrachtvervoer enorm oplopen.

Totale kost: 12,406 miljoen dollar.

Voor alle industrietakken samen betaalde Cuba tussen april 2016 en juni 2017 een meerkost van meer dan 59 miljoen dollar.

Le blocus à coûté 4.305 millions de dollars à Cuba l'année écoulée.

Le blocus de Cuba coûte très cher : 4.305 millions de dollars sur base annuelle, d'après les estimations faites par le ministère cubain de l'économie. Ceci représente environ le double de ce que le pays à besoin en investissements étrangers pour pouvoir mener une gestion économique saine. En d'autres termes, le blocus est un véritable attentat contre le développement économique et social du peuple cubain.

Sans doute possible, le président Trump préfère un style différent de son prédécesseur, et dans les faits, il retourne à une stricte application du blocus contre Cuba. Mais soyons clairs, malgré quelques assouplissements, sous Obama les États-Unis ont renforcé les sanctions contre les entreprises non-américaines qui faisaient du commerce avec Cuba, et leur ont imposé des méga-amendes. Le langage agressif de Trump suscite encore plus d'incertitude, avec comme conséquence que beaucoup d'entreprises internationales et des banques refusent des transactions avec Cuba par crainte des amendes nord-américaines.

Le rapport annuel 2017 du gouvernement cubain concernant le blocus donne une vue détaillée des effets négatifs pour le développement social et économique, pour la période d'avril 2016 à juin 2017. Nous en citons quelques exemples frappants. Toutes les données qui suivent concernent la période mentionnée.

Soins de santé.

A juste titre Cuba est fier de son système de santé accessible et gratuit. Mais, là également, le blocus pèse lourd pour le budget pour l'achat aux États-Unis de médicaments, de matériel de soins, d'instruments médicaux,etc. L'année dernière Cuba avait demandé une offre à 18 firmes nord-américaines, dont 14 n'ont même pas réagi. Les 4 autres doivent à chaque fois demander une dérogation au blocus auprès des autorités, ce qui peut durer jusqu'à huit mois. Pour Cuba cela signifie que pour cette période il faut constituer une plus grande réserve en médicaments, ou qu'il faut acheter ailleurs, des médicaments équivalents.

La firme allemande Otto Block Health Care a communiqué en février 2017, qu'à cause du blocus elle ne pouvait pas livrer de prothèses. Cuba devait donc acheter ailleurs des prothèses de moindre qualité.

Surcoût total du blocus pour les soins de santé : plus de 87 millions de dollars.

Alimentation.

L'industrie alimentaire cubaine dépend, pour les matières de base, à 70% des achats à l'étranger, comme en Espagne, au Brésil, en Argentine, en Italie, etc. Le blocus empêche de faire ces achats aux États-Unis, pays proche géographiquement, avec comme conséquence directe des frais de transport plus élevés. D'autre part, suite aux délais de livraison plus longs, les entreprises cubaines doivent également constituer des stocks de réserve, ce qui bloque l'argent investi.

Surcoût total du blocus pour la distribution alimentaire : 347,60 millions de dollars.

Enseignement.

En 2017 Cuba consacre 23% de son budget à l'enseignement, soit 9% du PIB. Moins de 2% de la population est analphabète.

Cuba a importé 590 conteneurs avec du matériel scolaire de Chine, à un coût de près de 3.2000 dollars pour un conteneur de 20 pieds, et 5.200 dollars pour un conteneur de 40 pieds. En cas d'achat aux États-Unis ces conteneurs ne coûteraient entre 1.300 et 2.000 dollars. .Un autre exemple : l' Université a payé 221.300 dollars pour l'équipement des trois laboratoires spécialisés. L'achat aux États-unis aurait coûté la moitié.

Surcoût total du blocus pour l'enseignement : 2.833.000 dollars.

Sport.

Depuis quelques années l'équipe cubaine de base-ball est « invitée » pour participer à la compétition caribéenne. Mais l'intégration de Cuba en tant que membre permanent reconnu est bloqué par le gouvernement des États-Unis. L'invitation de Cuba dans le futur dépend uniquement des États-Unis.

Biotechnologie.

Cuba a fortement investi dans le développement des biotechnologies, ce qui place ce secteur deuxième pour les exportations. Mais pour les matériaux de base Cuba dépend des importations.

Illustration : l'entreprise cubaine MedSol produit en tablettes la majorité des médicaments génériques pour la consommation nationale. Pour l'achat de l'emballage en plastic MedSol à fait appel à la firme allemande Klöckner Pentaplast. Depuis que l'entreprise est notée en bourse aux États-Unis (2017), elle a reçu des instructions de ne plus effectuer de commerce direct ou indirect avec Cuba.

Surcoût total du blocus : 322.994.000 dollars.

Tourisme.

Le tourisme est devenu une des ressources l'es plus importantes de l'île. Mais à cause du blocus le pays rate plusieurs millions. CTO, l'Organisation Caribéenne du Tourisme, estime la croissance du tourisme dans la région à 4,2% depuis 2015, dont la moitié de citoyens nord-américains. Selon des études près de 1,5 millions de nord-américains choisiraient Cuba comme destination, au cas où les États-Unis lèveraient les interdictions de voyages à Cuba. Ceci représente une entrée pour le secteur touristique estimée à 1.500 millions de dollars.

Perte totale pour le tourisme : près de 1.702 millions de dollars.

Approvisionnement en eau.

Depuis trois ans Cuba connaît une sécheresse exceptionnelle sur 2/2 de son territoire. Vu les changements climatiques ce phénomène ne va pas changer à court terme. Le gouvernement cubain à donc introduit des mesures pour une consommation rationnelle de l'eau. Les investissements dans l'infrastructure d'approvisionnement de l'eau sont donc vitaux. Mais le blocus empêche l'achat des technologies de pointe sur le marché nord-américain. Les achats sur des marchés plus éloignés ont un transport plus cher comme conséquence.

Coût total : 20,358 millions de dollars.

Bâtiment.

Le blocus signifie le non accès du secteur du bâtiment cubain aux technologies sur le marché américain ou chez les filiales de firmes nord-américaines. Les achats en Asie et en Europe gonflent les coûts de transport des marchandises.

Coût total : 12,406 millions de dollars.

Pour l'ensemble des branches de l'industrie Cuba a payé entre avril 2016 et juin 2017 un surcoût de plus de 59 millions de dollars.

COORDINATION POUR LA LEVÉE DU BLOCUS CONTRE CUBA

BULLETIN 4 _ 21 09 17

Bonjour,

Cuba, comme d'autres pays des Caraïbes, a été durement touché par l'ouragan Irma. Le pays évalue les dégâts et mobilise tout pour rétablir les services de base à la population. Simultanément Trump a prolongé d'un an le texte qui sert de base du blocus contre Cuba.

L'ouragan le plus violent que doit subir Cuba est le blocus.

Cuba se remet pas à pas des dégâts considérables causés par le passage de Irma. Mais l'ouragan le plus dévastateur qui frappe le pays, c'est le blocus par les États-Unis qui dure depuis 55 ans. Selon des chiffres officiels les coûts du blocus pour Cuba s'estiment à 975 milliards de dollars avec des conséquences inévitables comme le manque de médicaments, de nourriture et de matières premières pour les entreprises. Le jour après l'entrée d' Irma dans l' Est de l'île, le 9 septembre, Trump a signé la prolongation de la « Loi sur le Commerce avec l 'Ennemi », qui est la base du blocus économique,commercial et financier contre Cuba qui dure depuis plus de 55 ans.

Dans son discours devant l' Assemblée Générale des Nations Unies, Trump a confirmé qu'il maintiendra le blocus contre Cuba. Bruno Rodríguez, le ministre Cubain des affaires étrangères, y dénoncera une fois de plus le blocus. Et on s'attend, pour la tantième fois, que tous les pays se prononceront pour une levée du blocus. La question reste ouverte si les États-Unis (suivis fidèlement par Israël) vont s'abstenir, comme ils l'ont fait l'année passée. En tout cas, Trump, lui, a fait comprendre qu'il veut retourner à une application plus stricte du blocus.

Entre temps Cuba se redresse après le passage de Irma. Cuba sait comment vivre avec les ouragans, et le pays est réputé pour son excellent système de prévention et d'évacuation en cas d'alerte ouragan, grâce à quoi chaque citoyen sait ce qu'il doit faire. Cette fois-ci un million de personnes a été évacué en quelques jours vers des endroits surs, y compris de nombreux touristes. Malgré cela 10 morts sont tombés lors du passage d' Irma. Les dégâts matériels sont énormes. Mais les Cubains réagissent et la reconstruction est l'objectif prioritaire. Le week-end du 17 septembre les CDR, les Comités de quartier, ont organisé une gigantesque opération de nettoyage, dans toutes les provinces. L'habitation de près de 100.000 ménages est touchée, avec d'importants dégâts. Le gouvernement a pris la décision de prendre en charge la moitié des frais de restauration, et pour l'autre moitié des emprunts à des très bas taux de remboursement sont instaurés. La distribution d'eau potable est pratiquement rétablie.

La remise en état du réseau électrique avance à grands pas. 87% de la population a du courant, mais il reste des différences régionales. Dans les provinces de Villa Clara, Ciego de Ávila, Matanzas et Sancti Spiritus entre 23 et 60% des ménages est encore sans courant. Rappelons que par exemple à Ciego de Ávila, 992 pylônes électriques, 116 transformateurs et 107 km de câble doivent être remplacés.

En Belgique plusieurs organisations ont lancé une campagne de soutien à Cuba, et une aide financière est la bienvenue sur les numéros suivants :

BE90 5230 8011 7732 de l'asbl Les Amis de Cuba, avec la mention « Irma Reconstruction »

BE15 0010 4517 8030 de G3W, mention « don Irma - Cuba »

Oxfam Solidarité via : HYPERLINK  "https://www.oxfamsol.be/fr//ouragan-irma"https://www.oxfamsol.be/fr//ouragan-irma 

 De zwaarste orkaan die Cuba moet doorstaan is de blokkade!

Cuba herstelt zich stap voor stap van de zware schade na de doortocht van Irma. Maar de grootste orkaan die het land teistert, is de al 55 jaar durende blokkade van de Verengde Staten. Volgens officiële cijfers worden de totale kosten van de blokkade voor Cuba geschat op meer dan 975 miljard dollar, met onvermijdelijke gevolgen zoals een tekort aan geneesmiddelen, voedsel en grondstoffen voor de bedrijven. Net de dag dat Irma in het oosten van Cuba aan land ging, op 9 september, zette Trump zijn handtekening onder een verlenging van de 'Wet op Handel met de Vijand', die de basis vormt van de al 55 jaar durende economisch en financiële blokkade tegen Cuba.

In zijn toespraak voor de Algemene Vergadering van de UNO bevestigde Trump dat hij de blokkade tegen Cuba handhaaft. Bruno Rodrigués, de Cubaanse minister voor buitenlandse zaken, zal er voor de zoveelste keer de blokkade aanklagen. Voor de zoveelste keer ook -zo wordt verwacht- zullen alle landen zich uitspreken voor de opheffing van de blokkade. Of de Verenigde Staten (en trouw gevolgd door Israël) zich net als vorig jaar bij de stemming zullen onthouden, is nog maar de vraag. President Trump heeft alvast laten verstaan dat hij wil terugkeren naar een striktere toepassing van de blokkade.

Ondertussen herstelt Cuba zich van de doortocht van Irma. Cuba heeft als het ware leren leven met stormen en orkanen en staat het land bekend om zijn uitstekend preventie- en evacuatiesysteem in geval van orkaanalarm, waarbij elke burger weet wat hem te doen staat. Deze keer werden meer dan 1 miljoen mensen, onder wie ook vele toeristen, op een paar dagen tijd naar veilige plaatsen geëvacueerd. Toch vielen bij de doortocht van Irma 10 doden te betreuren.

De materiële schade is enorm. Maar de Cubanen blijven getuigen van een enorme veerkracht; de heropbouw is vandaag prioriteit nummer één. Het voorbije weekend (17 sept. '17) organiseerden de wijkcomités CDR een massale opkuiscampagne in alle getroffen provincies. De individuele schade aan de huizen naar schatting van 100.000 gezinnen is zeer groot. Daarom heeft de regering beslist dat zij de helft van de herstellingsonkosten op zich zal nemen; voor de andere helft kunnen de burgers een zeer goedkope lening bij de banken krijgen. De drinkwatervoorziening is zo goed als hersteld.

Ook de herstelling van het elektriciteitsnetwerk gaat onverminderd verder. Gemiddeld heeft reeds 87% van de bevolking opnieuw stroom, maar regionale verschillen zijn groot. In de provincies Villa Clara, Ciego de Ávila, Matanzas en Sancti Spíritus zitten vandaag nog tussen de 23 tot 60% van de gezinnen zonder stroom. Om een idee te geven van de omvang van de schade, in Ciego de Ávila werden 992 elektriciteitsmasten, 116 transformatoren en 107 km kabel vernield, die allemaal moeten vervangen worden.

In België zijn er verschillende organisaties die een steuncampagne voor Cuba opzetten. Financiële steun is welkom op volgende nummers:

- BE90 5230 8011 7732 van De Vrienden van Cuba vzw met vermelding "Irma wederopbouw"

- BE15 0010 4517 8030 van G3W met vermelding "gift Irma - Cuba"

- Oxfam Solidariteit via : https://www.oxfamsol.be/nl/donatie/orkaan-irma 


DE BLOKKADE VOELBAAR TOT IN BELGIË

(texte français en bas)

Dat de VS-blokkade tegen Cuba op de eerste plaats de Cubanen zelf treft, is evident. Maar ook buiten Cuba laat de gevolgen zich voelen. Vorig jaar, in 2016, kregen verschillende Belgen rechtstreeks met de blokkade te maken:

1. Toen de orkaan Matthew begin oktober 2016 het oosten van Cuba zwaar getroffen had, wou Dominique zijn persoonlijke vrienden daar helpen. Tot zijn verbazing weigerde zijn bank FINTRO (Groep BNP Paribas) een geldbedrag door te storten. Als uitleg kreeg Dominique van het lokale kantoor te horen: "...De centrale zetel van de bank is op de hoogte van de wijzigingen betreffende de blokkade van de Verenigde Staten, maar nu blijft de interne politiek van de groep BNP Paribas ongewijzigd. Geen enkele transactie met Cuba wordt aanvaard, de zetel weigert dit schriftelijk te bevestigen...". Als bewuste burger heeft Dominique duidelijk zijn ongenoegen en verontwaardiging aan de bank laten weten. In zijn brief verwijst hij met enige zin voor ironie naar de Algemene Vergadering van de UNO die net op die dag bijna voltallig de blokkade veroordeelde; enkel de VS en Israel onthielden zich bij de stemming.

2. Paul organiseerde in november 2016 voor een groep familieleden en vrienden een solidariteitsbezoek aan Cuba. Daarvoor werkte hij samen met het reisbureau Ecotour in Havana, dat hiervoor een factuur doorstuurde, te betalen één week voor vertrek. Begin november belt Paul naar de dienst Inlichtingen van de bank BNP-Paribas-Fortis; na enig opzoekwerk bericht deze dat dit geen enkel probleem stelt. Omdat het geld niet van zijn rekening gaat, neemt hij opnieuw contact op met de bank. Nu krijgt hij te horen dat "zulke overschrijvingen naar een bank in Cuba niet kunnen als gevolg van het Amerikaans embargo". De enige oplossing, volgens de bank, is dat Ecotour een bankrekening opent ergens in een ander land waar transfers wel mogelijk zijn. 'Of via Western Union, die hebben een kantoor in Cuba, op Guantánamo', de Amerikaanse basis wel te verstaan!!!

3. Rodney wist niet hoe hij eraan moest beginnen, en richtte zich daarom voor raad naar de Cubaanse ambassade in Brussel. Als Cubaanse student had een beurs gekregen om hier in België zijn studies verder te zetten. Om de toelage te kunnen ontvangen, stapte hij een kantoor van BNP Paribas binnen. Daar kreeg hij meteen een bankkaart met een rekeningnummer op zijn naam. Maar later bleek dat de hoofdzetel de kaart niet valideerde. Bij ING moest hij een document van de immigratiedienst voorleggen, dat hij pas een maand later zou toegestuurd krijgen. Te laat want de beurs zou binnen de week doorgestort worden. 'Waarom doen de banken zo moeilijk voor Cubanen, vroeg Rodney zich af.

4. Voor Cubaanse wetenschappers is het niet evident om deel te nemen aan internationale seminaries of congressen. Reden: het inschrijvingsgeld in dollars moet in regel overgeschreven worden naar de buitenlandse organisatoren. Omwille van de blokkade zijn betalingen in dollar vanuit Cuba nu eenmaal niet mogelijk. Ook de Belgische universitaire samenwerking met Cuba ondervindt hiervan de gevolgen. Om de Cubaanse studenten en profesoren alsnog de kans te geven aan internationale ontmoetingen deel te nemen, reserveert de Vlaamse Interuniversitaire Raad hiervoor nu een deeltje van de beschikbare fondsen.

Texte français:

 LES EFFETS DU BLOCUS EN BELGIQUE

Il est évident que les premiers à souffrir du blocus américain contre Cuba sont les Cubains. Mais en dehors de Cuba les conséquences se sentent aussi. L'année dernière, en 2016, plusieurs Belges ont été directement touchés par le blocus:

1. Lorsque en octobre 2016 l'ouragan Matthew a sévèrement touché l'est de Cuba, Dominique a voulu aider des amis sur place. À sa grande surprise la banque FINTRO (BNP Paribas), a refusé d'envoyer la somme d'argent qu'il voulait leur faire parvenir . L'explication qui a été donnée à Dominique par le bureau local est que : » ... Le siège central de la banque est au courant des changements sur le blocus des États-Unis, mais malgré cela la politique intérieure de la BNP Paribas reste inchangée. Toute transaction avec Cuba est refusée. Le bureau a refusé de confirmer ceci par écrit ... ». En tant que citoyen Dominique a clairement notifié son mécontentement et son indignation à la banque. Dans sa lettre, il se réfère avec un certain sens de l'ironie à l'Assemblée générale de l'ONU qui venait ce jour-là de condamner le blocus de façon presque unanime ; seuls les Etats-Unis et Israël s'étant abstenus lors du vote.


2. En novembre 2016, Paul a organisé un voyage de solidarité à Cuba pour un groupe composé de personnes de sa famille et d'amis. Pour ce faire il a négocié un programme avec Ecotur à La Havane qui lui a envoyé une facture payable une semaine avant le départ. Au début de Novembre Paul a téléphoné au service d'information de la banque BNP Paribas Fortis; où après des recherches il lui a été dit que ça ne posait pas de problèmes et qu'il pouvait effectuer le paiement par virement international à partir de son compte en banque.

Voyant que le virement n'avait pas été effectué il a téléphone à sa banque, où on lui dit que ce genre de virement vers un banque à Cuba était impossible à cause de l'embargo américain... Résultat le virement est bloqué et aucune solution valable n'est envisageable.

3. Rodney, étudiant cubain avait reçu une bourse d'études ici en Belgique pour poursuivre ses études. Pour recevoir l'allocation, il s'est rendu à un bureau de BNP Paribas. Il a immédiatement reçu une carte bancaire avec un compte bancaire à son nom. Mais le compte n'a pas été validé car une approbation de la maison mère BNP Paribas était nécessaire. Chez ING, on lui a demandé un document d'immigration qu'il ne pouvait obtenir qu'un mois plus tard. Trop tard, car la bourse devait être versée à un compte en Belgique et celle-ci allait être envoyée la semaine suivante.

Rodney n'a pas compris pourquoi les choses sont si difficiles pour les cubains.


4. Il n'est pas facile pour les scientifiques cubains de participer à des séminaires et des conférences internationales. Raison: Les frais d'inscription en dollars doivent être transférés en ligne aux organisateurs étrangers. En raison du blocus les paiements en dollars ne sont tout simplement pas possible pour Cuba. La coopération universitaire belge avec Cuba en connait les conséquences. Afin de permettre aux étudiants et professeurs cubains la possibilité de participer à des réunions internationales, le Conseil interuniversitaire flamand réserve à ce moment une partie des fonds disponibles.

Trump spreekt harde taal tegen Cuba ! 

(En français ci-dessous)

Dat de VS-blokkade tegen Cuba niet voorbij is, heeft president Trump met zijn toespraak op 16 juni '17 duidelijk laten verstaan. Omringd door fervente anti-Castristen van het eerste uur, verkondigde Trump de toenadering van Obama volledig terug te schroeven.

Trump kiest voor de directe confrontatie met Cuba. "We zullen geen sancties opheffen totdat alle politieke gevangenen zijn vrijgelaten, er vrijheid van vereniging of meningsuitdrukking is, alle politieke partijen zijn gelegaliseerd en vrije verkiezingen onder internationaal toezicht gepland staan... We zullen de restricties op toerisme versterken, we zullen het embargo versterken. We zullen ervoor zorgen dat investeringen rechtstreeks naar de bevolking gaan, zodat zij hun eigen privézaak kunnen opstarten, en bouwen aan een grote, grote toekomst van Cuba".

Deze woorden van Trump vragen toch enkele commentaren. Vooreerst is het niet toevallig dat Trump zijn aankondiging doet in Miami voor een publiek van Cubaanse anti-Castro migranten die bij de verkiezingen voor Trump stemden; dus deze speech moet ook gezien worden als een woordje van dank voor hun steun, en dus bedoeld voor binnenlands gebruik. Hypocriet klinkt Trump als hij zich opwerpt als verdediger van wat democratische rechten; amper een paar weker terug sloot hij miljardendeals voor wapenverkoop met Saudi Arabië, niet echt een voorbeeld van democratie. De Cubaanse overheid reageerde overigens kalm: de Verenigde Staten zijn niet bepaald het land om Cuba de les te spellen: kijk maar naar het brutale politieoptreden, de vele slachtoffers met vuurwapens, de naar schatting 23 miljoen Amerikanen die hun gezondheidsverzekering dreigen te verliezen door de afschaffing van Obama-care.

Trumps retoriek is gevaarlijk, want daarmee creëert hij een sfeer waarin alles mogelijk wordt. Op economisch vlak beperkt de president voor Amerikaanse bedrijven opnieuw de mogelijkheid om te investeren in Cuba. Obama had een kleine opening gecreëerd, zodat een gemengde commissie economische projecten kon uitwerken. De Sheraton Group opende in Havana het Four Points Hotel als eerste Amerikaanse hotel sinds de jaren '60 de deuren.

Trump wil de private sector in Cuba bevorderen, ten koste van de staatsbedrijven, en voornamelijk deze met banden met het leger. De maatregel om de bestaande beperkingen voor het Amerikaans toerisme weer strikt toe te passen zouden wel eens een tegengesteld effect kunnen hebben. Door de Amerikaanse toeristen te verplichten in groep te reizen, kunnen deze voor hun verblijf niet gemakkelijk terecht bij particulieren (casas particulares) en zullen zij onvermijdelijk in hotel overnachten, die door de overheid worden beheerd. Enkel de hotels van de Gaviota-groep, verbonden aan het Cubaanse leger, zullen wellicht wel voor Amerikaanse toeristen ontoegankelijk blijven. Hoe dan ook, het verstrengd toezicht op de naleving van de toerisme-restricties kan wel een negatieve invloed hebben op het Amerikaans toerisme naar Cuba, dat de laatste jaren enorm gestegen was

Trump beweerde alle maatregelen te zullen terugschroeven, maar zover gaan de concrete maatregelen niet. Hij weet ook wel dat Cubaanse gemeenschap verdeeld is; velen steunen de normalisering van de betrekkingen. Zo blijven onder meer de directe lijnvluchten tussen de VS en Cuba en de versoepelde regeling om dollars naar familie op het eiland te sturen behouden.

TRUMP DURCI LE TON CONTRE CUBA ! 

Le blocus américain contre Cuba est loin d'être terminé, le président Trump l'a bien confirmé dans son discours du 16 Juin 2017. Entouré d'anti-Castristes fervents de la première heure, Trump a entreprit une totale marche arrière par rapport aux avancées d'Obama.Trump choisit la confrontation directe avec Cuba. Il déclare : « Nous ne lèverons pas les sanctions tant que tous les prisonniers politiques soient libérés, que la liberté d'association et d'opinion soit assurée, que tous les partis politiques aient été légalisés et que des élections libres sous contrôle international soient prévues ... Nous renforcerons les restrictions sur le tourisme, nous allons renforcer l'embargo. Nous veillerons à ce que les investissements aillent directement aux gens afin qu'ils puissent créer leur propre affaire privée et construire un grand avenir à Cuba ".Ces mots de Trump demandent encore quelques commentaires. Tout d'abord, ce n'est pas un hasard si l'annonce de Trump a été faite à Miami pour un public d'anticastristes cubains qui ont voté pour Trump aux dernières élections. Donc, ce discours pourrait également être considérée comme un remerciement pour leur soutien, et un discours à usage domestique. Trump n'est qu'un hypocrite lorsque' il se présente comme un défenseur des droits démocratiques alors qu'il vient de conclure un milliard de ventes d'armes à l'Arabie Saoudite, pays qui n'est pas vraiment un exemple de démocratie. Le gouvernement cubain a répondu avec calme: les États-Unis n'ont pas de leçon à donner à Cuba : Il suffit de voir dans ce pays l'action brutale de la police, les nombreuses victimes d'armes à feu, les quelque 23 millions d'Américains qui risquent de perdre leur assurance maladie par l'abolition de l'Obama-care.La rhétorique de Trump est dangereuse, parce que elle crée une atmosphère où tout est possible. Sur le plan économique c'est un nouveau frein pour les entreprises américaines qui veulent investir à Cuba. Obama avait créé une petite ouverture, de sorte qu'un comité mixte pouvait développer des projets économiques.Trump veut promouvoir le secteur privé à Cuba, au détriment des entreprises d'état, et en particulier celles qui ont des liens avec les militaires. La volonté d'appliquer à nouveau strictement les restrictions existantes sur le tourisme américain pourrait bien avoir l'effet inverse. En exigeant des touristes américains qu'ils voyagent en groupe, ils leurs coupent la possibilité de séjourner chez l'habitant dans les "casas particulares" et ils vont donc inévitablement rester à l'hôtel. Seuls les hôtels du groupe Gaviota, lié à l'armée cubaine, resteront probablement fermés aux touristes américains. Quoi qu'il en soit, la surveillance resserrée du respect des restrictions du tourisme peut avoir un impact négatif sur le tourisme des États-Unis à Cuba, qui, ces dernières années avaient grimpé en flècheTrump a affirmé qu'il ferait marche arrière sur toutes les mesures prisent par Obama, mais jusqu'à présent cela ne se vérifie pas encore concrètement. Il sait aussi que la société cubaine est divisée; Beaucoup de gens soutiennent la normalisation des relations y compris parmi les cubains résidents aux États-Unis. 

Kort overzicht van de blokkade tegen Cuba, de langste ooit uit de geschiedenis.

Français ci-dessous

1 januari 1959: de Cubaanse revolutionairen behalen de overwinning op de dictatuur van Batista en trekken Havana binnen. Vrij vlug neemt de revolutionaire regering maatregelen om de rijkdommen van het land naar gans het volk te heroriënteren. Dit beleid gaat in tegen de belangen van de grote multinationals uit de Verenigde Staten die jarenlang het eiland beschouwden als hun wingewest en hun politiek oplegden.

6 februari 1959: de Nationale Bank van Cuba toont in een rapport aan dat voormalige leden van de regering Batista 424 miljoen dollar gestolen hebben en ondergebracht in Amerikaanse banken.

12 februari 1959: de Nationale Veiligheidsraad van de VS weigert een kleine lening aan de Cubaanse Nationale Bank ter ondersteuning van de nationale munt.

24 juni 1959: het Ministerie van Buitenlandse Zaken van de VS wil dat de regering een duidelijk standpunt inneemt tegen de wet op de landhervorming in Cuba.

Januari 1960: Cuba tekent met de Sovjet Unie een akkoord voor de levering van petroleum. De Amerikaanse raffinaderijen op het eiland weigeren de ruwe petroleum te raffineren, waarop Cuba deze installaties nationaliseert.

6 april 1960: in een nieuw rapport schrijft het Ministerie van Buitenlandse Zaken van de VS: "De meerderheid van de Cubanen staat achter Fidel Castro, een echte politieke oppositie is er niet; de enige manier om deze steun te breken is door onvrede te zaaien als gevolg van economische problemen". President Eisenhower beperkt aanzienlijk de verzekerde import van Cubaans suiker.

Juli 1960: Washington weigert nog langer Cubaanse suiker te kopen. Heel de suikeroogst ging tot dan altijd naar de Amerikaanse markt. Cuba verliest zo zijn belangrijkste bron van inkomsten en nationaliseert daarop een aantal Amerikaanse bedrijven.

24 september 1960: de multinationals sluiten de nikkelfabriek die ze in Nicaro exploiteerden.

19 oktober 1960: de VS verbieden de export van een hele reeks producten naar Cuba.

3 januari 1961: de VS verbreken de diplomatieke betrekkingen met Cuba.

Januari 1962: de VS verruimen de economische sancties en onder zware druk van de VS zeggen de meeste Latijns-Amerikaanse landen de diplomatieke betrekkingen met Cuba op.

3 februari 1962: de VS kondigt een totaal embargo op handel met Cuba af.

24 maart 1962: het Ministerie van Financiën van de VS verbiedt de invoer van elk goed dat geheel of gedeeltelijk van Cubaanse producten is gemaakt, zelfs al komt het van een derde land.

Juli 1963: de VS plaatst alle financiële transacties met Cuba onder en confisqueert de activa van de Cubaanse staat.

Mei 1964: het Ministerie van Handel van de VS verbiedt alle export van voedsel en geneesmiddelen naar Cuba, een maatregel die in de praktijk echter niet werd toegepast.

1992: de Wet Torricelli verscherpt al deze maatregelen nog en breidt het handelsverbod -tegen internationale verdragen in- verder uit naar buitenlandse vestigingen van Amerikaanse bedrijven.

1996: met de wet Helms Burton claimen de VS het recht om buitenlandse bedrijven te straffen die handel drijven met Cuba.

Het impact van de VS-blokkade is enorm, omdat de VS altijd de natuurlijke handelspartner van Cuba was. In 1959 ging 73% van de Cubaanse export naar, en kwam 70% van de import uit de VS

Gelet op de aard van deze maatregelen van de VS, spreken we van een blokkade, en niet van een embargo, want het is duidelijk de bedoeling om Cuba te isoleren, lam te leggen en te versmachten. Uiteindelijk wil de VS het Cubaanse volk zo ver krijgen dat het zijn onafhankelijkheid en soevereiniteit opgeeft.

______________________________

Petit historique du plus long blocus de l'histoire de l'humanité

Le 1er janvier 1959 la lutte des révolutionnaires cubains contre le dictateur Batista triomphe et les rebelles entrent à La Havane.Très vite le gouvernement révolutionnaire prend des mesures destinées à récupérer les richesses du pays pour le peuple entier. Ces différentes mesures se sont heurtées aux intérêts des grandes multinationales des Etats-Unis qui depuis des années avaient pillé les ressources de l'île et imposé sa politique.

Le 6 février 1959, un rapport de la Banque Nationale de Cuba rend compte du dépôt dans les banques américaines de 424 millions de dollars volés par les anciens membres du gouvernement de Batista.

le 12 février 1959 : Le Conseil de Sécurité Nationale des Etats-Unis refuse un modeste prêt sollicité par la Banque Nationale de Cuba afin de soutenir sa monnaie nationale

Le 24 juin 1959 Le département d'Etat Nord américain convoque une réunion pour demander au gouvernement des Etats-Unis de faire preuve d'une position ferme contre la loi de réforme agraire.

Janvier 1960 Cuba signe un accord avec l'Union soviétique pour l'importation de pétrole, les raffineries américaines implantées à Cuba refusent de le raffiner. Cuba décide alors de nationaliser ces raffineries.

Le 6 avril 1960 Un nouveau rapport d'un fonctionnaire du Département d'Etat des Etats-Unis affirme. - "La majorité des cubains sont favorables à Fidel Castro, il n'y a pas d'opposition politique réelle, la seule façon de briser cet appui est de créer un mécontentement grâce aux difficultés économiques. Le président Eisenhower décrète la fin du quota de sucre cubain Juillet 1960 Washington refuse d'acheter le sucre cubain qui constitue la principale source de revenus de l'île, toute la récolte est destinée au marché américain. Cuba décide alors de nationaliser toute une série d'entreprises américaines.

Le 24 septembre 1960 Les multinationales arrêtent l'usine de nickel qu'elles possèdent à Nicarole

Le 19 octobre 1960 sont prisent des mesures interdisant les exportations Etats-uniennes à Cuba

Le 3 janvier 1961 les Etats-Unis rompent les relations diplomatiques avec Cuba

En janvier 1962 les Etats-Unis imposent des sanctions et la rupture des relations diplomatiques avec la majorité des pays d'Amérique latine par des pressions intenses.

Le 3 février 1962 est décrété l'embargo total du commerce entre les Etats-Unis et Cuba.

Le 24 mars 1962 le département du trésor des Etats-Unis annonce l'interdiction d'entrée sur le territoire de tout produit élaboré totalement ou partiellement avec des produits d'origine cubaine même s'ils viennent d'autres pays.

En juillet 1963 entre en vigueur le règlement pour le contrôle des actifs cubains qui interdit toutes les transactions avec Cuba et congèle les valeurs de l'Etat Cubain aux Etats-Unis.

En mai 1964 le département du commerce des Etats-Unis introduit l'interdiction totale d'envoi d'aliments et de médicaments à Cuba bien que dans la pratique elles ne s'effectuaient déjà plus. L'impact a été terrible. Les Etats-Unis ont en effet toujours constitué le marché naturel de Cuba.

En 1959, 73% des exportations se faisaient vers le voisin du Nord et 70% des importations provenaient de ce territoire.

Toutes ses mesures seront suivies des lois Torricelli (1992) qui accroit les sanctions contre la population cubaine et leur donne un caractère extra-territorial, c'est-à-dire contraire à la législation internationale et la loi Helms Burton (1996) qui s'applique pour des faits survenus avant l'adoption de la législation (effet rétroactif), ce qui est aussi contraire au droit international.

On peut considérer que toutes ces actions du gouvernement des Etats-Unis contre Cuba relèvent plus d'un blocus que d'un embargo dans la mesure où elles visent l'isolement, l'asphyxie et l'immobilité de Cuba avec la nette intention d'asphyxier son peuple et de l'amener à abandonner sa volonté d'indépendance et de souveraineté.


Le blocus de Cuba : Quelques cas concrets en Europe

Octobre 2016

1 - Le cas de Mr Dominique (citoyen belge)

Cette personne a voulu faire un envoi d'argent afin d'aider des amis personnels à Cuba après le passage du cyclone. Cet envoi a été refusé par la banque Fintro (Groupe BNP Paribas)

Cette personne a demandé une justification officielle et précise mais ils refusent de la donner par écrit, seul une réponse orale a été donnée au client de la banque.

La lettre de l'agence dit ceci.

-"le siège central de la banque est au courant des changements concernant le blocus des Eyays-Unis, mais maintenant la politique interne du groupe (BNP Paribas) n'a pas changé. Aucune transaction avec Cuba ne peut être acceptée, le siège refuse de le confirmer par écrit

...

Le courrier de Mr Dominique à la banque

De : Dominique  Envoyé : jeudi 27 octobre 2016 23:02

@fintro.be

Objet : Ma plainte 

Bonjour Monsieur,

Tout d'abord je vous remercie pour votre appel d'hier...

Si j'ai bien tout compris, vous m'avez dit que « le « Siège » ( ?) est bien au courant d'un assouplissement du blocus des USA envers Cuba, mais que pour le moment la politique interne du groupe reste inchangée et qu'aucune transaction directe ou indirecte vers Cuba n'est acceptable. Et de plus le « Siège » dit clairement qu'il ne veut rien me confirmer par écrit. »

Merci de me dire si j'ai mal compris quelque chose.

Surtout ne soyez pas embêté avec cela personnellement, je sais que vous n'aviez pas d'autre choix que de servir d'intermédiaire téléphonique, et je vous remercie pour votre franchise et les excellents contacts à caractère « humains » que nous entretenons.

Pour la petite histoire, je tiens à vous expliquer que, par le plus grand des hasards (ou pas ?), vous avez choisi de m'appeler au moment précis où débutait le 25ème vote de l'Assemblée Générale de l'ONU, de la Résolution sur la « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les USA. »

Le résultat du vote de cette résolution est tout à fait clair : 191 voix pour, 0 voix contre, 2 abstentions (USA et Israël). C'est une avancée historique, car le 27/10/2015 c'était 191 pour, 2 contre, et 0 abstentions....

En ce qui me concerne, je prends bonne note du message que vous m'avez transmis par téléphone.

Vous comprenez, j'en suis sûr, que mon premier sentiment est celui d'être l'objet du plus profond mépris d'un « Siège », fort anonyme, envers un bien modeste client tel que moi.

Mon deuxième sentiment est que ce « Siège » anonyme, en refusant une transaction en euros avec Cuba, prend une décision arbitraire, qui ne peut pas être justifiée par écrit au moyen de règlements respectant les règles élémentaires du droit international. Voilà pourquoi il invoque la confidentialité pour ne rien me transmettre.

Mon troisième sentiment est que mes droits de citoyen européen de venir modestement en aide à des hommes, femmes et enfants victimes d'une catastrophe naturelle, dans un pays pacifique, sont injustement bafoués par un diktat international, ou par simple lâcheté.

En conséquence, je suis profondément convaincu que mon devoir moral de citoyen est de dénoncer ce qui n'est pas juste, ce qui est cruel, ce qui est inhumain, ce qui a été défini par l'ONU et qualifié d' « acte de génocide », et de mettre en garde ceux qui s'en rendraient complices.

Ci-joint le texte de la résolution de l'ONU, applicable à tous les Etats du monde.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé des suites éventuelles.

Bien cordialement

Dominique 

_________________________________

Novembre 2016

2 - Le cas de Mr Paul 

De : @bnpparibasfortis.com 

Envoyé : vendredi 4 novembre 2016 15:15

À : paul 

J'amène ma famille et mes amis à Cuba (14 personnes) dans un voyage de solidarité, du 15/11 au 5/12/2016.

Pour ce faire, nous avons élaboré et négocié un programme avec Ecotur à La Havane, qui m'a envoyé une facture de 9310 USD à payer une semaine avant notre arrivée (donc vers le 8/11).

Le mercredi 2/11, j'ai téléphone à 11h17 au service "Conseil" de la Banque BNP-Paribas/Fortis, ou après 5 minutes et quelques recherches il m'a été dit que ça ne posait pas de problèmes et que je pouvais effectuer cela par virement international à partir de mon compte en banque (via PC-banking).

Ce que j'ai fait le même jour vers 17h. (voir copie en annexe du transfert prévu par la Banque).

Le lendemain, jeudi 3/11 je remarque à 15h que l'argent n'a pas été transféré. Je m'inquiète et je téléphone à ma banque, où après plusieurs communications on me dit que ce genre de virement vers un banque à Cuba est impossible, comme conséquence de l'embargo américain... Résultat: mon virement est bloqué. Le conseiller décide dès lors de procéder à l'annulation de mon transfert (pour être sur que mon argent reste toujours disponible pour moi). A ma question, que faire dès lors, il me répond d'abord qu'il n'a pas de solution, puis qu'Ecotur devrait avoir une agence ailleurs dans le monde avec un compte en banque vers qui le transfert est possible, ou de m'adresser à Western Union ou BPost pour le transfert. Je réponds que j'ai déjà été chez BPost / Western Union en agence locale et que le seul transfert possible vers Cuba est vers une agence Western Union à ... Guantánamo (territoire US). Donc pas de solution.

...

Lettre de la banque 

Monsieur 

Je vous confirme que votre virement a été bloqué et annulé. L'embargo américain bloque les virements effectués de notre banque vers un numéro de compte cubain.

Ne serait-il pas possible de faire le paiement par carte de crédit ?

Pour la commande de devises, il faudra bien évidemment nous prévenir 1 bonne semaine à l'avance pour que nous puissions commander celles-ci.

Bien à vous,

Easy banking - Centre de conseils Namur ' BNP Paribas Fortis SA

_________________________________

3- Cas de Rodney  (Citoyen cubain)

El problema es que debido al bloqueo los bancos en los que he intentado tienen procedimientos especiales en el caso de los cubanos. He probado en BNP Paribas, ya recibí su tarjeta y número de cuenta a mi nombre pero "the account is not validated, aproval pending by BNP Paribas Fortis head branch". Con ING aún no he pasado de los papeles, pues me piden el ANEXO 15 de inmigración que no lo obtendré hasta dentro de un mes aproximadamente. El problema es el pago de la beca debe ser a una cuenta en un banco Belga, y este tiene lugar la próxima semana. Si pudiera darme alguna recomendación de cómo lidiar el tema con los bancos de acá se lo agradecería. O alguna solución alternativa como algun banco que no exija tantos requerimientos a los cubanos. Saludos,

Rodney




NOTRE MÉTIER EST D'ALLIER L'ÉLÉGANCE À L'ARCHITECTURE TOUT EN PRENANT EN COMPTE LE CÔTÉ PRATIQUE.  

Français

SIGNEZ LA PETITION CONTRE LE BLOCUS DE CUBA ICI ET PARTAGEZ LA PETITION

 PÉTITION POUR LA LEVÉE DU BLOCUS 

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeCL4IybpVGL7mDZizbYWhXs0pCMF6BgIGYtOr9j4x7bmZYHQ/viewform?usp=sf_link

___________________________________________________________________________________________

Nederlands
TEKEN HIER DE PETITIE VOOR DE OPHEFFING VAN DE BLOKKADE VAN CUBA 

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScT0y9vTGMaiEcLbOjAD1q_l1t-6_4Dtq9nPyILp073BJT-lg/viewform?usp=sf_link

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